Le supermarché est-il indispensable?

Quand je dis que je n’ai pas de voiture, les gens me demandent souvent comment je fais mes courses car ils assument que, vivant en banlieue, je fais toutes mes courses dans un hypermarché.
La vérité est que je déteste les hypermarchés. J’y rentre environ une fois tous les trois ans et ça me fait des crises d’angoisse tellement je n’aime pas y passer du temps.
Il en va de même, en plus petite quantité, pour les supermarchés. Je n’aime pas ces rayons tout blancs, ces néons, ces personnes qui errent dans les rayons avec leur déambulateur…
Et depuis quelques semaines, quand je rentre dans un supermarché, je me lance parfois le défi de trouver un aliment sain. Un seul aliment sain.

Et je n’y arrive quasiment jamais.

Entre le rayon légume avec ses melons en hiver et les pommes qui brillent trop, le rayon de l’eau de javel, le rayon des œufs qui ne m’inspirent pas grand-chose ou le rayon de charcuteries aux couleurs douteuses,… je n’y trouve pas vraiment mon compte.
Il y a quelques semaines, je n’avais plus de beurre dans ma cuisine. J’en ai acheté dans mon supermarché, le choisissant avec soin (produit local, en contrôlant les ingrédients et en choisissant pour une fois du bio) et je m’en suis bien mordu les doigts: le beurre avait un goût d’eau et une texture plus que douteuse. Oui je suis devenue une snob alimentaire mais dès que j’avais fini ce sous-beurre je me suis empressée chez mon crémier et le parfum du bon beurre doux qu’il m’a vendu m’était plus agréable que celui du jasmin en fleur!

Quand on y réfléchit bien, la stérilité et donc l’inutilité de bon nombre des aliments que l’on trouve dans les supermarchés n’est pas étonnante car ces produits sont quand-même gérés par un nombre limité d’entreprises. Et les gestionnaires de ces entreprises sont loin, très loin des produits qu’ils vendent. Leur manque de contact avec leurs propres produits ne m’inspire pas confiance. Leur but est de vendre, peu importe la qualité – voire la toxicité – des produits.

Avec ma famille nous avons la chance de pouvoir profiter d’un marché exceptionnel avec quelques maraîchers locaux et d’autres vendeurs qui connaissent leur métier. Nos magasins locaux (boucher, chocolatier, magasin bio, apiculteur,…) complètent cette qualité donc pour les produits frais je ne me tourne jamais vers les supermarchés. Malheureusement certains objets du quotidien ne se trouvent que dans le supermarché. Qu’il s’agisse de produits de beauté ou de certains condiments, je me tourne vers le supermarché encore toujours à un rythme hebdomadaire.

Mais mon bon sens est en train de reprendre le dessus et j’ai envie de me lancer des petits défis réguliers; j’aimerai, de temps à autres, virer un produit de ma liste de courses de supermarché. Je pourrais le remplacer par un autre produit, plus sensé ou je pourrais l’éliminer entièrement de ma vie. Déjà je n’achète plus de shampoing et je me renseigne pour remplacer le liquide vaisselle, je pense que, petit à petit, je vais trouver ma voie vers la sortie du supermarché!

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10 thoughts on “Le supermarché est-il indispensable?

  1. Magda says:

    C’est de la chance de pouvoir se le permettre : là où j’habite, j’ai un marché 2x/semaine et j’y vais régulièrement. Sauf que c’est bien plus cher qu’un Supermarché. J’y laisse facilement 40-50 euros, 2x/semaine… juste pour les fruits et des légumes pour 2 personnes. Si je décide d’y acheter des fromages, de la viande ou du poisson, il va me falloir 100 euros. Et encore, si ce sont des producteurs locaus, ce n’est pas du bio.

    Pour rester en bonne santé, soyons riches, mes amis.

    • Ilse says:

      Oui je comprends bien… On a un peu le même souci ici mais j’ai fait mes comptes et je dois dire que depuis que nous sommes passés du côté Paléo, on dépense autant qu’avant, en évitant de plus en plus le supermarché.
      Comment est-ce possible? On paie plus cher les aliments mais on se sert de plus de parties de ces aliments, on gaspille moins. On mange moins en quantités, aussi. Et surtout, on dépense vraiment moins en médicaments, qu’ils soient sur ordonnance ou pas.

      Je me fais moins les “plaisirs” de fut un temps; moins de gourmandises sucrées, plus de gourmandises en fruits et légumes,…

      Mais je comprends tout à fait ta considération et c’est en effet affligeant de voir qu’un big mac coûte moins cher qu’un kilo de pommes, par exemple… 😦

  2. Magda says:

    En fait moi, ça fait 13 ans que je suis au paléo (régime ancestral) et je le fais pour des raisons de santé (je souffre d’une maladie auto-immune). J’en suis plusieurs fois sortie, mais je reprends à chaque fois. Mon mari ne fait pas du paléo à 100% (il le devrait pourtant !).
    Mais je dois dire que nos factures pour la nourrriture ont pris du volume, car avant on achetait plutôt des promos supermarché (je sais, je sais…)…
    Quand aux gourmandises, on ne les prends que pour les invités, moi je suis une dévoreuse de fruits.
    C’est désolant, comme tu le dis.

  3. Magda says:

    Alors là, désolée, mais non le BEURRE N’EST PAS PALEO;En effet, c’est un produit laitier, tut comme la crème et à ce tire, n’est pas paléo. Du moins pas selon le Dr Seignalet.

    • Magda says:

      Le fait est que le concept même du “paléo” c’eest aucune agriculture, donc alimentationd ‘il y a -10000 ans au plus tôt. -6000 ans c’est déjà du néolithe, ça ne fait pas partie du paléo. Le fromage de brebis non plus.

      Aucun animal sauvage ne se laisse pas traire, on peut donc penser que nos ancêtres n’ont pas pu consommer du lait sous aucune forme que ce soit.

      Quand aux oeufs, les conquilles ont été trouvés dans les sites archeologiques, on peut donc penser qu’ils en cosommaient de temps en temps.

      En tout cas, il y a autant de paléo que des gens qui le pratiquent, ça je m’en suis rendue compte depuis toutes ces années. Il y a 13 ans, j’étais seule…. c’était considéré comme “très farfelu”. Subittement c’est à la mode…

      • Ilse says:

        Hello Magda, ouah! 13 ans!!! Oui ça vient un peu à la mode en ce moment, le Paléo, mais je crains que cette mode ne perdure par mauvaise information du grand public. Je crois, par contre, que des gens comme toi saurons nous indiquer le bon chemin sur le long terme! En tout cas, chez nous, le Paléo ça ne fait peut-être pas un an qu’on en est mais c’est la pour durer 🙂

  4. Magda says:

    Ilse, ‘jai commencé le “paléo” en fait le “régime ancestral du Dr Seignalet, car on m’avait diagnostiqué une sclérodermie systémique. Je m’y suis mise déjà avant,c ar j’avais des tendinites sans cesse…. et c’était dû à cette sclérodermie.

    Du coup, ça fait 13 ans que je tiens cette maladie auto-immune à distance, sans traitement médicamenteux. Je suis epsuadée que si j’avais continué à manger comme avant, je serais déjà en “mauvais état”.

    Au lieu de cela, je fais du sport, de la danse, de la course à pied etc…à 61 ans.

    Mais je dois avouer qu’il m’arrive d’en sortir, pendant quelques jours, par exemple pendant les fêtes de fin d’année ou en visite chez ma belle mère ;-). Ce que je paye en général ensuite par une belle tendinite…

  5. jefaismaison says:

    Bonjour, à un moment, moi aussi j’ai été tentée de me lancer un défi “sans supermarché”, et puis je me suis dit que ce n’était pas raisonnable côté budget, que c’était quand même utile pour certains produits type hygiène, entretien de la maison, ou encore des basiques de la cuisine…Donc je ne m’intéresse qu’à un nombre limité de produits. Les rayons sont remplis de produits inutiles (pourquoi 50 sortes de yaourts? j’achète toujours la version nature)..
    Pour moi aussi les supermarchés, c’est pas un endroit enthousiasmant, les produits qui me font envie sont plutôt l’exception, j’ai l’impression que tout le reste est industriel (pas de la qualité)..
    Alors en compromis pour ma liste réduite, je suis passée au “drive” comme cela je passe moins de temps dans le magasin, et je peux acheter à un meilleur prix que le Monoprix du bout de la rue. Et je complète par des achats dans le quartier ou un panier d’AMAP. J’ai aussi découvert de la viande de qualité sur des sites internet comme Carré de bœuf (en plus emballé sous vide cela se garde deux semaines c’est pratique).
    Alors plutôt que supprimer le supermarché je me suis plutôt lancé le défi de faire maison. J’essaie progressivement d’éliminer les produits industriels et de les remplacer par du fait maison, en prenant item par item (ex. les soupes)… Voir mon blog : http://jefaismaison.wordpress.com/
    Mais il faut dire qu’il faut rester motivé car c’est plus d’effort, parfois j’ai la tentation de la facilité ! En même temps quand on s’habitue au gout du fait maison, la version industrielle parait insipide.
    Julie

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